Aujourd'hui j'ai sonné aux camarades de Railgourmet. Leur commission paritaire s'est réunie aujourd'hui. Suite à leur action et à l'attention des médias et aussi grâce à la solidarité des cheminots le représentant patronal "Horeca Vlaanderen" ne s'oppose plus à ce que la convention collective soit signée par le ministre. Les travailleurs de Railgourmet ont donc obtenu ce qu'ils voulaient. Les modalités d'application de la CCT seront discutées par la délégation syndicale de Railgourmet. Ils reprennent le travail demain.
Ils ont donc obtenu une victoire! Félicitations aux gens de Railgoumet qui ont eu le courage de se battre.

Nous avions un bon accord avec de bonnes signatures. Tout était en ordre pour le secteur du catering et/ou de la restauration sous-traitée.
Les travailleurs de railgourmet ont pourtant du partir en grève parce que leur patron refuse d'appliquer l'accord. Aujourd'hui Railgourmet est le dernier. Ce patron avec quelques autres avait fait pression sur le ministre de l'emploi et du travail pour qu'il rende pas cette cct obligatoire, passage obligé pour toute convention sectorielle. Depuis les autres sont rentrés dans le rang.
Au départ un grain de sable, et maintenant on se dirige tout droit vers une véritable tempête de sable qui pourrait paralyser tout le secteur de l'horéca.
La paix sociale est donc en grand danger. La faute à Railgourmet et à certains représentants patronaux qui n'ont pas de parole mais le ministre Vanvelthoven porte lui aussi une part importante de la responsabilité dans tout ce qui se passe aujourd'hui.
A défaut d'une solution immédiate, des actions de solidarité seront organisées dans tout le secteur de l'horéca.

Aujourd’hui nous avons visité avec une petite délégation de délégués de la CGSP, les travailleurs de Railgourmet qui sont depuis le 1er février en grève. Ils veulent que la convention collective de leur secteur soit appliquée : une augmentation salariale étalée sur 2 ans de 1 euro/heure. Le patron de Railgourmet ne veut rien savoir et renvoie la balle à la SNCB (« c’est la SNCB qui doit débloquer l’argent nécessaire »). Le conflit dure depuis plus d’une semaine. Les délégués et le personnel restent motivés et mobilisés. Plus d’une semaine de grève alors que ces travailleurs ne gagnent que 1000 euro par mois (pour un travail à pause + le weekend)… cela mérite notre solidarité.
Nous avons convenu, en accord avec le permanent de la CGSP-cheminots de Bruxelles de revenir demain (vendredi 10 février). Rendez-vous à 8h30 près du stand « Thalys » à la gare de Bruxelles-Midi.

Voici un petit mail que j'ai reçu de Philippe sur la grève chez Railgourmet. Railgourmet assure le catering sur les Thalys (e.a. à Bruxelles-Midi).

"J'ai rencontré les délégués FGTB représentant les travailleurs de la Société
RAIL GOURMET qui sont en grève depuis 7 jours. Ils ont reçu des menaces
d'astreintes aujourd'hui par voie d'huissier.

Les camarades travailleurs sont en grève car la société RAILGOURMET refuse
d'appliquer la convention collective qui a pourtant été signée lors de la
commission paritaire 302 en avril 2005 au parlement européen et en mai 2005 à
la commission européenne (avec SODEXO, COMPASSGROUPE, EUREST, RAIL GOURMET).

En quelque sorte, le groupe SNCB est impliqué car il fait appel à la
sous-traitance pour ce qui concerne le personnel d'avitaillement.

Les Camarades de RAIL GOURMET font appel à la solidarité des cheminots.

Ils en ont marre que leur direction les ignore et ils sont CHAUDS pour des
actions... 
Il est à remarquer également que de la nourriture pourrit sur certains quais et
que ce n'est pas bon pour l'image de la SNCB....

Personnellement, je demande une action de solidarité (présence des cheminots à
leurs côtés pour une action symbolique - drapeaux, etc.) afin de faire pression
sur ces patrons qui ne respectent plus rien, même pas une convention collective
signée en bonne et due forme."