
Il y deux ans j'ai visité le camp de réfugiés palestiniens de Nared Al Bared ("la rivière froide"). Je me souviens encore de
notre visite au centre de Beit Atfal Assoumoud où nous avons rencontré Abdellah Baraqué, le responsable du centre. Beit Atfal Assoumoud organise surtout des activités pour les enfants. Ensemble avec Abdellah, qui avait vécu pendant 15 ans en Suède, nous avons fait une promenade dans le camps, à travers les petites ruelles. La surpopulation dans le camp nous avait frappé particulièrement. Imaginez-vous: 35.000 personnes entassées sur 1 km². Selon les nouvelles que j'ai pu lire sur internet le camp est bombardé.
Selon les infos de
Electronic Lebanon les affrontements entre l'armée Libanaise et un groupe radical islamique Fatah Al-Islam auraient commencé dimanche. Dans un article de hier ce site dit que le nombre de victimes est incertain mais qu'il y a probablement entre 50 et 80 morts. Dans le camps il n'y plus d'électricité et très peu d'eau...
Robert Fisk, un journaliste Anglais qui habite au Liban, écrit dans un article dans
The Independent:
The bloody events in Lebanon yesterday passed so swiftly - and so dangerously for those of us on the streets - that I am still unsure what happened.Les évènements se sont succédés à une telle vitesse, qu'il ne sait pas ce qui s'est réellement passé.
fil at 7:39 PM